SENEGAL: » la plus difficile question à traiter pour le PASTEF est le Franc CFA », I.B

« Durant sa campagne présidentielle, le Président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye et son chef du gouvernement Ousmane Sonko ont fait des propositions révolutionnaires pour changer la situation économique, politique et sociale du pays, notamment concernant l’emploi des jeunes, la lutte contre la vie chère et la souveraineté dans toutes ses dimensions », indique à Radio Sputnik Afrique Ibrahima Bakhoum, journaliste et analyste politique sénégalais, membre du Groupe de facilitation pour la pacification de l’espace politique.

Néanmoins, selon lui, « après la nomination des membres du gouvernement, il va falloir transformer toutes ces promesses, qui ont suscité une adhésion sans précédent de la population notamment jeune, en un plan d’action pratique réaliste et convenablement échelonné en vue de les réaliser. Il faut bien se rendre compte que le système est toujours là, fort et résilient, et il va falloir trouver les méthodes adéquates et intelligentes pour provoquer le changement sans créer de zizanie dans le pays ».

Dans le même sens, M.Bakhoum cite à titre d’exemples « la question de la renégociation avec les sociétés étrangères des accords relatifs à l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures, pétrole et gaz, en vue de rendre au peuple sénégalais la part de ces richesses qui lui revient de droit. Il y a également toutes les autres richesses naturelles dont dispose le pays, y compris halieutiques. Ces négociations seront rudes et leur chemin semé d’embuches, à l’instar de ce que nous avons déjà constaté avec le cas Arcelor-Mittal ».

Pour l’interlocuteur de L’Afrique en marche, « la question la plus difficile qu’aura à traiter l’actuel gouvernement, c’est le Franc CFA. En effet, il va falloir clarifier si le Sénégal doit rester ou non dans la zone du Franc CFA. Si la réponse est de la quitter, comment doit-on procéder et quel est le plan qui a été préparé à cet effet. Il y a également le volet de la politique extérieure à l’égard des pays du Sahel, de la CEDEAO, de l’Union africaine, de l’Union européenne et des États-Unis, et enfin la question du monde multipolaire et l’adhésion aux BRICS ».

C’est le lieu de souligner que la rubrique l’Afrique en marche du groupe de presse a pour credo : Et si l’Afrique prenait son envol dans un contexte du monde multipolaire naissant.

SPUTNIK

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