COCODY/FESCI MANIFESTE : le parquet explique les raisons de l’arrestation des étudiants   

Accès à l’Université Félix Houphouët Boigny fermé aux véhicules, présence massive des forces de l’ordre, odeurs de gaz lacrymogène…c’est  un temple du savoir méconnaissable qui s’est imposé aux regards des Abidjanais habitués à emprunter le  Boulevard de France. En cause, une manifestation de colère de la FESCI.

En effet, « arrêtés le 4 juin alors qu’ils rentraient à la maison après les cours, des étudiants sont    jusque-là maintenus dans les liens de la détention », dénonce la FESCI qui dit ne pas s’expliquer, ni comprendre une telle situation en dépit de toutes les approches pour voir élargir les siens emprisonnés.

Conséquence logique, les mis aux arrêts ont été absents à la première session des examens de fin d’année.  Ils sont près de manquer la deuxième session puisqu’ils ne seront jugés que le 16 octobre.  D’où les manifestations de la FESCI à l’Université de Cocody depuis hier. Occasionnant la suspension de la soutenance du doctorant Justin Katinan du PPA-CI.  Ces mouvements d’humeur des étudiants se sont poursuivis ce matin avec plus d’intensité. D’où l’intervention des forces de l’ordre pour canaliser tout ce mélimelo.

Face à ce mouvement qui va crescendo, le parquet de Yopougon, par la voix du Procureur de la République, Kanga Yao,  a produit un communiqué pour donner les raisons de l’arrestation des étudiants.

Les faits remontent au 04 mai 2024 après une bagarre entre étudiants qui se réclamaient de la section SIDECI de la FESCI munis de machettes au terminus 40 de la gare SOTRA.

La police a pu mettre la main sur 4  dont, Zapka Christ Josué Junior et Irié Bi Tah Calix, Velegda Abdoul Galihou, Guielbre Ibrahim. Les derniers cités étaient en possession de machettes. Après audition, il est ressorti qu’ils sont de l’Unité de Foration et de recherche de Sciences économiques et de gestion de l’Université d’ Abidjan Cocody. Ils ont donc été arrêtés puis transférés au Pôle pénal d’Abidjan où ils sont emprisonnés. Ils sont poursuivis pour « trouble à l’ordre public et détention illégale d’armes ».

Aristide YAHAULTf

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