Aux États-Unis, c’est ce 19 août que s’ouvre la convention démocrate à Chicago pour formellement désigner Kamala Harris comme candidate à la présidentielle. Cette investiture et la campagne électorale qui va suivre est particulièrement scrutée en Israël. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu semble d’ailleurs avoir fait un choix.
L’élection de Kamala Harris à la tête des États-Unis, c’est le scénario cauchemar pour Benyamin Netanyahu. Le plus Américain des Premiers ministres israéliens ne s’en cache pas. Et c’est étonnant, car il connaît bien la vie politique des États-Unis, un pays où il a grandi. Mais il semble prendre fait et cause pour l’adversaire de Harris, l’ex-président Donald Trump. Mais là encore, il se heurte à un récif. Le républicain multiplie les déclarations à l’emporte-pièce sur la situation au Proche-Orient.
« Pratiquement tous les otages sont morts. Il faut arrêter le massacre à Gaza », dit-il. Donald Trump parle régulièrement d’un État palestinien. Autant de pilules difficiles à avaler pour Netanyahu avec qui il entretient des rapports ambivalents. Cela remonte au coup de téléphone de félicitations du Premier ministre israélien à Joe Biden après les élections. « J’aime toujours Bibi, avait alors déclaré Trump. Mais j’aime surtout la loyauté. Et il a commis une grave erreur. »