Les pluies diluviennes qui s’abattent sur le Niger depuis le début de l’été ont fait 339 morts alors que plus d’un million de personnes sont sinistrées. À Agadez, ville historique située en plein cœur du Sahara, les inondations menacent l’effondrement d’une mosquée inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.
Le Niger est confronté depuis le début de l’été à de graves inondations qui secouent le pays et provoquent d’importants dégâts matériels et humains. À la date du 23 septembre, les inondations avaient déjà causé 273 décès, selon un décompte des autorités nigériennes publié le 8 octobre et relayé par l’agence de presse d’État ANP. Le même bilan fait également état de près de 1,2 million de personnes sinistrées et de plusieurs dizaines de milliers de maisons effondrées. Plus de 158 000 familles se sont retrouvées sans domicile et d’énormes dégâts matériels ont été enregistrés, comme la perte de plus de 22 400 têtes de bétail et de près de 25 700 tonnes de denrées alimentaires qui ont été emportées par les flots. Selon l’ANP, les régions de Maradi et de Tahoua sont les plus touchées avec respectivement 111 et 99 décès enregistrés, soit par noyade ou par effondrement de leur domicile, alors que les régions de Zinder, de Dosso et de Tillabéri ont gravement été impactés en pertes humaines et en dégâts matériels. Un bilan précédent, communiqué le 4 septembre par le ministère nigérien de l’Intérieur, faisait état d’inondations déclarées dans 201 des 266 communes du pays. La ville historique d’Agadez en péril Ces derniers jours, d’importantes précipitations ont touché la ville d’Agadez où les aides humanitaires, notamment de la part de sociétés productrices d’uranium, affluent vers la ville pour répondre aux besoins immédiats des familles les plus touchées par la catastrophe, rapporte le média local Aïr Info Agadez.
RT