Une administration démocrate pourrait se montrer plus fermée avec Moscou, alors que Donald Trump semble comprendre que la Russie est une grande puissance, disposant qui plus est de l’arme nucléaire, a expliqué à Sputnik Afrique Bowden BC Mbanje, de l’Université des sciences de l’éducation de Bindura.
La prochaine élection présidentielle américaine pourrait remodeler les relations avec la Russie, a déclaré ce jeudi 31 octobre à Sputnik Afrique Bowden BC Mbanje, de l’Université des sciences de l’éducation de Bindura.
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Une administration démocrate de Harris adoptera probablement une approche plus conflictuelle, tandis qu’une victoire de Trump pourrait conduire à des relations plus apaisées.
« Quand vous regardez Kamala Harris […] elle veut que l’Ukraine gagne la guerre », a-t-il noté, ajoutant que les démocrates semblent concentrés sur le fait de « de contenir la Russie ».
Selon lui, Donald Trump préférerait ne pas faire de la Russie une ennemie, car « il comprend très bien que c’est un pays très puissant, mais aussi une menace nucléaire ».
Censure et désinformation
L’expert a aussi évoqué la polarisation du paysage médiatique américain, qui affecte le processus démocratique. La censure, la désinformation et la propagande soulèvent des questions sur la capacité des électeurs à prendre des décisions en toute connaissance de cause, selon le chercheur.
« C’est assez intéressant qu’un pays comme l’Amérique, qui devrait […] permettre à d’autres acteurs médiatiques de commenter les élections, bloque en réalité ces médias », souligne-t-il.
L’élection américaine, qui mettrait aux prises la vice-Présidente sortante Kamala Harris avec l’ancien Président Donald Trump aura lieu le 5 novembre.