Les producteurs de pétrole africains demandent une suspension de la mise en œuvre du Mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (CBAM) de l’Union européenne pour les marchandises importées des pays africains.
« L’Afrique ne peut pas se développer sans combustibles fossiles. L’Afrique mérite mieux », a déclaré le secrétaire général de l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO).
La taxe prévue par l’UE menace ainsi la croissance économique des nations africaines, a noté le Dr Omar Farouk Ibrahim lors de la Semaine africaine du pétrole en cours en Afrique du Sud.
En effet, les pays africains pourraient collectivement perdre environ 25 milliards de dollars par an suite à l’introduction de ce dispositif, selon les estimations du Fonds africain pour le climat.
Bruxelles prévoit d’imposer progressivement le « tarif vert » sur toutes les marchandises importées dans l’UE à partir de 2026, la mise en œuvre complète étant prévue d’ici 2034. Le coût des émissions de carbone devrait alors faire partie intégrante du prix de toutes les marchandises vendues au sein de l’UE.