David Christ Affrontements entre forces de l’ordre et les jeunes de la « casse » dans la commune d’Abobo au quartier « Anador ». Ces heurts interviennent suite à un refus des ferrailleurs de se plier à la mesure de déguerpissement entrepris dans la zone. Circulation momentanément interrompue sur la voie express d’Abobo entre Coco Service et le rond point du Banco. De nombreux blessés.
En effet, sommés de quitter l’ancienne casse d’Abobo-Anador pour rejoindre celle de Ndotré, certains ferrailleurs ont fait plus que résister ce mardi 13 août. S’opposant violemment aux force de l’Ordre venus faire exécuter la mesure de déguerpissement prise par les autorités du District D’Abidjan.
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Causant l’interruption momentanée de la circulation des biens et des personnes sur la voie expresse de ladite commune, précisément entre le Coco Service et le Rond-Point du Banco, Au bilan de nombreux blessés autant au sein des membres de la police du district que parmi les ferrailleurs conduits à l’hôpital Houphouët Boigny.
« Nous ne sommes concernés de près ni de loin à aucun dédommagement et à un quelconque recensement qui nous ont garanti chacun un nouveau magasin à N’dotré. Les gens se trompent d’interlocuteurs. Nous qui sommes ici à Abobo-Anador depuis plus d’une vingtaine d’années. Mais les autorités ont organisé cette affaire avec des syndicats que nous ne reconnaissons pas et dont nous ne sommes pas membres. Avec eux, le gouvernement a négocié la réinstallation à N’dotré des ferrailleurs qui étaient à la casse d’Adjamé en haut (vers MACACI). Pourtant, ces ferrailleurs-là avaient déjà été recasés sur le nouveau site de N’dotré sous Laurent Gbagbo. Mais, ils sont nombreux à revenir ici à Abobo-Anodor nous encombrer, parce que disent-ils « les affaires ne marchent pas à Ndotré.
A l’entame du processus de déguerpissement du régime actuel, ils n’ont pas eu de mal à regagner leurs magasins du nouveau site qu’ils n’avaient jamais quitté. Quelques-uns d’entre nous de Anador qui avaient voulu tenter l’aventure de Ndotré étaient confrontés au manque de magasins », a expliqué D.K. Ajoutant même, en sus, que le site de Ndotré n’est pas fonctionnel : défaillance du réseau de communication, pas de voies de canalisation, ni de voies d’accès praticables. Aux dernières nouvelles, les renforts de police ont permis une accalmie sur le site. Quid du déguerpissement !?
Aristide YAHAULT.
