FESACI-CG : la cour d’appel suspend l’ordonnance de Kra; Traoré SGC, le congrès en 2028

En effet, l’ordonnance de la Cour d’Appel numéro 544 /2024 rendue en faveur du 7ème congrès du 13 juillet 2024 qui a élu le nouveau Secrétaire général confédéral de la FESACI-CG, Traoré Yakouba, a été présentée par ses soins au point de presse qu’il a animé ce 25 septembre 2024. Cette décision de la cour d’appel  ordonne la suspension  de l’exécution de l’ordonnance numéro 3542 du 10 juillet prise par le juge des référés du tribunal de Première instance d’Abidjan à la demande de Kouamé koffi kra félix, ancien SG par intérim de la FESACI-CG.  Cette ordonnance de la Cour suprême a été signifiée à Kouamé Koffi Kra Félix..  

Partant, au cours de ce point de presse, Traoré Yakouba a été, on ne peut plus direct : « le prochain congrès de la FESACI se tiendra le 13 juillet 2028. Pour l’heure, il n’y aura pas  un autre congrès les 28 et 29 septembre 2024. C’est un leurre, c’est une vue de l’esprit et ils font un cauchemar en  plein midi. Nous nous réservons le droit de poursuivre tout contrevenant par la rigueur de nos textes.  L’état de Côte d’ivoire, notamment  l’autorité judiciaire, doit prendre ses responsabilités. Kra Félix  ne peut pas courir se cacher à la justice et vouloir faire autre chose quand son mensonge est découvert. Que l’état prenne toutes ses responsabilités pour nous éviter le désordre. A défaut, fort du mandat de la base, nous allons régler  ce problème syndicalement afin de  donner à la FESACI de retrouver son lustre d’antan. Et nous permettre, in fine, de nous occuper des problèmes des travailleurs  qui, Dieu sait, sont nombreux. Le temps vient et nous allons prendre possession de notre siège. La base a été trop patience et notre patience a des limites. Nous sommes au terme de la mauvaise foi d’un type de syndicalisme  qui n’honore pas la FESACI », a déclaré  Traoré Yakouba.   

Auparavant, le secrétaire Général confédéral de la FESACI-CG élu au  septième congrès de la FESACI-CG le 13 juillet 2024 à Abidjan-Plateau, Traoré Yakouba, dit ne pas comprendre la rumeur persistante quant à la tenue d’un autre impossible 7ème congrès  qui a déjà eu lieu. « Ce serait antinomique à la norme  pour qui connait le fonctionnement du monde syndical. A la FESACI, le congrès se tient tous les quatre ans. Le congrès du 13 juillet 2024 s’est tenu avec l’onction  et l’injonction de l’assemblée générale  du 11 mai 2024. Il a été régulièrement convoqué par les soins du secrétaire général confédéral par intérim d’alors, Kouamé Koffi Kra Félix. Mieux c’est lui qui a invité les participants à prendre part à ce congrès. Malheureusement il a brillé par son absence à ce congrès. Et nous apprenons à la sortie du congrès  qu’il y aurait une ordonnance de justice qui aurait interdit le congrès. Reporter le congrès était devenu la fabrique de Kouamé Koffi Kra Félix vu que qu’avant la tenue du 7ème congrès le 13 juillet 2024, nous étions au deuxième report » a-t-il soutenu.

« Malheureusement le troisième report n’a pas prospéré vu qu’il n’a pas suivi les règles syndicales. Il a donc été battu sur le terrain syndical. Sur les 151 syndicats que compte la FESACI-CG, à jour de leurs cotisations  et ayant donc droit de vote, 141 étaient présents  au 7ème congrès du 13 juillet.  Les 141 syndicats ont donc élu Traoré Yakouba comme leur Secrétaire Général Confédéral à la tête de la FESACI-CG.  C’est confortement  installé dans ce fauteuil de nouveau Secrétaire Général Confédéral à la tête de la FESACI-CG que nous avons attaqué l’ordonnance  de référé numéro 3542 rendu le 10 juillet par le tribunal de première instance au profit de Kouamé Koffi Kra Félix. Aujourd’hui, nous vous informons que cette ordonnance a été suspendue par une autre ordonnance de la Cour d’Appel numéro 544/2024 au profit du 7ème congrès qui s’est tenu le 13 juillet  et de ses décisions, donc notre élection. Nous déduisons  que les instances issues du 7ème congrès sont légales  et vont prendre bientôt toutes les dispositions pour se mettre au services des syndiqués », a conclu Traoré Yakouba.

Aristide YAHAULT

Lire l'article précédent

Au Zimbabwe, le gouvernement veut abattre des éléphants pour nourrir les plus vulnérables

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Articles les plus lus