VARIOLE DU SINGE: de 6 à 28 cas signalés en Côte d’Ivoire dont un décès, alerte l’INHP 

L’Institut National d’Hygiène Publique (INHP)  est forme. « La variole du singe ou MPOX a touché 28 personnes en Côte d’Ivoire dont un décès à la date du 20 août 2024. Les malades sont repartis aussi bien dans le district d’Abidjan que dans les villes de l’intérieur », précise le communiqué de l’institut national d’hygiène publique.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a récemment déclaré une urgence sanitaire mondiale face à la flambée de cas de variole du singe, ou Mpox. Si le virus est connu pour circuler en Afrique, les chiffres actuels soulèvent de nombreuses interrogations.

En effet, le taux de mortalité annoncé est bien supérieur à celui des précédentes épidémies, atteignant jusqu’à 3,7% selon l’OMS. Ce chiffre est d’autant plus surprenant que la plupart des décès surviennent chez des personnes déjà affaiblies par le VIH. De plus, la nature des lésions observées laisse penser à une nouvelle souche du virus, potentiellement issue de manipulations en laboratoire.

 Variole du singe : un virus Frankenstein créé en laboratoire ou maladie transmise par rapport sexuel entre hommes?

Les experts s’inquiètent également des conséquences de la vaccination massive. Certains craignent que les vaccins ne favorisent l’émergence de nouvelles variantes, voire la résurgence de la variole humaine.

Dans un article intitulé ‘’Epidémie de Mpox en France : caractéristiques épidémiologiques et comportement sexuel de cas de plus de 15 ans, 2022’’ paru sur le site santepubliquefrance.fr, le 15 janvier 2024, l’auteur note que   Jusqu’en mai 2022, date de survenue de cas de mpox non liés à des voyages dans plusieurs pays d’Europe et en Amérique du nord, les cas de mpox acquis localement étaient rarement signalés en dehors de l’Afrique de l’Ouest et centrale où ce virus est endémique. Mpox est une maladie zoonotique causée par le virus mpox, partageant des caractéristiques génomiques et morphologiques avec le virus responsable de la variole. La transmission interhumaine se fait par contact étroit avec une personne infectée (par exemple, contact peau à peau ou sexuel ou avec les fluides biologiques) et occasionnellement par contacts avec des surfaces, objets ou tissus contaminés.

Au niveau mondial, le dernier bilan de l’OMS rapportait un total de 92 783 cas confirmés de mpox entre le début de l’épidémie et le 30 novembre 2023. Après une nette baisse du nombre de cas au niveau mondial depuis fin 2022, on observe une légère augmentation depuis juillet 2023.

En France, alors qu’un total de 4 975 cas avait été déclarés durant l’année 2022, 48 cas l’ont été entre le 1er janvier et le 14 décembre 2023. Plus de 95 % des cas concernaient des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH).

Dès fin mai 2022, Santé publique France a mobilisé son dispositif Sexosafe pour alerter la population HSH et diffuser des messages de prévention ciblés à son attention. Dans le cadre d’un plan de communication gradué, deux campagnes portant sur le repérage des symptômes et la promotion de la vaccination ont été diffusées du 9 juin 2022 au 30 septembre 2022.

L’étude publiée ce mois-ci dans Eurosurveillance portant sur les cinq premiers mois de cette épidémie permet de décrire les cas de mpox et fournit, pour un sous-ensemble de cas d’hommes âgés de 15 ans et plus, des informations permettant de repérer les changements des profils de comportement sexuel à mesure que l’épidémie progressait.

David CHRIST

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